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Il y a dans mon entourage des gens attentionnés : quand ils découvrent un nouveau restaurant qui pourrait me plaire, ils prennent une carte pour me l'apporter. Après, je la glisse dans mon agenda (qui commence à ressembler au Grand Ricci) en attendant le bon moment, le bon endroit et la bonne compagnie. Comme l'autre jour, perdue place Monge avec Aurée, j'ai ressorti la carte du Yodia : c'était mieux qu'un ticket gagnant de la Française des Jeux!
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Ma deuxième fille possède un radar à Bo Bun : lâchez là dans une ville inconnue, au bout de 15 minutes maximum, vous la retrouverez en arrêt devant le meilleur restaurant vietnamien de la région. Il y a un côté pratique, et aussi une grosse pression pour maintenir le niveau de ce qu'on lui propose. Et donc la dernière fois chez Tintin, elle m'a bien fait sentir que je ferais mieux de vous conseiller d'aller au Bambou. Non mais, vraiment, faut aller y manger.
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Peu après mon installation à Paris [je vous parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître], j'ai commencé à monter ma bibliothèque culinaire. Dans l'ordre, j'ai investi dans un Ginette Mathiot, un précis de pâtisserie et "Recettes chinoises"
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J'avais déjà eu la chance de goûter à la cuisine de Dong 董 quand il avait apporté des plats chez moi. C'était drôlement bon, je ne sais pas pourquoi je n'avais pas fait d'article à l'époque, dommage, vous avez raté quelque chose. Heureusement, j'ai eu une séance de rattrapage l'autre soir.
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A l'opposé de mes univers habituels, je me suis retrouvée l'autre jour au centre commercial 4 temps de La Défense. Partout des jeunes salariés anxieux de se soumettre intégralement à l'injonction consumériste, et moi et moi et moi : cherchez l'erreur! Au début du printemps, le soleil brille même sur la Défense : j'étais venue manger avec une amie, il nous fallait acheter à emporter, elle a proposé Sushi Shop.
Je ne connaissais pas, j'ai testé.
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Les 包子 brioches farcies à la viande, cuites à la vapeur, c'est un de mes snacks préférés. Toujours servis chauds, ils sont farcis une fois au porc laqué, une fois à l’œuf dur et il arrive même qu'on tombe sur un hachis de viande un peu sucré. La brioche extérieure est plus douce qu'un édredon de duvet, souvent presque aussi fondante qu'une barbe à papa, avec ce bon goût de pain....
Donc, normal, j'ai essayé d'en faire.
Autant vous prévenir tout de suite, c'est pas encore ça.
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Depuis ma cruelle déception dans un restaurant coréen, je n'avais pas eu de nouvelle occasion de me cultiver sur ce sujet. Bien sûr, des camarades d'université m'avait promis me cuisiner eux-mêmes les spécialités à se lécher les doigts, mais l'occasion tardait à se présenter. Et l'autre soir, surprise, c'est une amie sans lien apparent avec l'Asie qui m'a amenée au Hang A Li. C'est coréen, et c'est bon!
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Parfois je me dis que j'abuse : à son dernier aller-retour à Pékin, j'ai demandé à Nad de me rapporter (encore!!!) un livre de cuisine. Mais cette fois, un livre de cuisine française, en chinois, destiné aux chinois, pour voir. Elle m'a rapporté une bombe de bouquin!
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Vous allez me dire que je passe ma vie au resto en ce moment. C'est pas faux et j'ai une bonne raison : j'ai beaucoup de gens à voir et la manière la plus agréable de le faire, c'est encore de manger ensemble, non? La semaine dernière, mon planning était si chargé que j'ai programmé un petit déjeuner. Chinois. A Belleville. Tout comme au pays!
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Une fondue chinoise? CatXuesheng, tu déraisonnes, le fromage ne fait pas partie de la culture culinaire chinoise! Certes, les ingrédients du 火鍋 - marmite sur un feu - sont complètement différents, mais le résultat est étonnamment semblable : c'est convivial, ludique, et à la fin, quand on veut se lever de table, on ne peut pas. En effet, tout le monde a le ventre si rempli qu'il soude ensemble table, chaises et convives.
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