Dès le matin, sortir le nez en l'air, et trouver les cuisiniers ambulants en suivant les odeurs ; en Chine, ça marche à tous les coups!

A Xi'an, on n'avait pas vraiment de petit déjeuner à l'hôtel : la chance! On a pu tester les marchands dans la rue.

D'abord une dame toute seule, équipée d'une sorte de billig géant. De fait, elle fait des sortes de crêpes, les garnit à la demande d'oeufs, de viande, de piment... 一块一个 : 1 Yuan la pièce, le prix est le même pour tout le monde, travailleur local ou touriste exotique.

Les photos ne sont pas de bonne qualité, un peu bougées... C'est la faim qui a fait trembler l'appareil, nul doute.

Ho mais là, à seulement quelques mètres, voilà un stand tenu par une sympathique famille musulmane! La fille prend une boule de pâte, l'aplatit, la garnit à la demande de heu... ce qui est préparé dans les bassines (?), puis le père fait frire la galette et dès qu'elle est dorée, la pose sur l'égouttoir. La mère encaisse 一块一个 et donne la galette au client affamé.

C'est bien bon tout cela, mais, en bon Français, on garde toujours une place pour le sucré : peut-être dans la rue suivante? Oui! Je ne sais pas comment ça s'appelle, mais c'est incontestablement une forme de nourriture sucrée : entre 2 couches de pâte de riz, une farce de pâte de haricot rouge ; l'extérieur est recouvert de graines de sésame ; débité en gros dés, le "gâteau" est servi dans une barquette, arrosé de mélasse et de confiture de prune (? enfin, ça y ressemble?).

Ce qui est sûr, c'est que ça tient au corps. Même, un peu trop. C'est sucré, ça oui, très sucré. "Et sinon, c'est bon?" Nan, en vrai, j'ai pas trouvé ça terrible, on aurait mieux fait de rester sur du salé.

Mais quand même, ce jour-là, c'était un de ces petits déjeuners qui comptent dans une vie. Vous aussi ça a bien dû vous arriver, un petit déjeuner dont vous vous rappelerez toujours?